BEN

Ben, L'occitanie / 62 X 57 cm / Acrylique sur carton

Il est né à Naples, donc et vit une partie de son enfance à Smyrne, à Alexandrie, à Lausanne et arrive à Nice à 15 ans.
À la fin des années 1950, il ouvre à Nice une petite boutique dont il décore la façade d'une accumulation d'objets hétéroclites et dans laquelle il vend des disques d'occasion. Dans sa boutique ou plutôt sur le trottoir se retrouvent les principaux membres de ce qui sera appelé l'École de Nice : César, Arman, Martial Raysse, Sosno, etc. Proche d'Yves Klein et séduit par le nouveau réalisme, il développe l'idée que « l'art doit être nouveau et apporter un choc »1. Également admirateur d'Isidore Isou, son oeuvre, basée sur un principe d'écriture peinte, est à rapprocher de la peinture lettriste.
Au début des années 1960, il rejoint le groupe Fluxus et publie de nombreux textes. Au début des années 1980, au retour de Berlin, il rencontre de jeunes artistes (Robert Combas, Di Rosa, François Boisrond, Rémi Blanchard etc), dont il baptise le mouvement Figuration Libre2, mouvement d'art figuratif caractérisé, notamment, par l'absence du respect des règles de la figuration classique, l'utilisation de matériaux hétéroclites et de couleurs discordantes.

Il dévoile régulièrement dans ses billets (dans la revue Art Jonction, dans ses expos ou sur son site web) la face cachée du monde feutré de l'art contemporain et des agissements des personnalités (institutionnels, galeristes, artistes, etc) du monde de l'art, et donne son point de vue sur l'actualité politique et culturelle.


Ben a aussi publié plusieurs recueils poétiques, dans l'esprit de la Beat Generation. Il a également participé à la rédaction de La Clef, atlas ethno-linguistique notamment rédigé par des membres et sympathisants, comme Ben, du Parti nationaliste occitan.


Il vit et travaille depuis de nombreuses années sur les hauteurs de Saint-Pancrace, colline niçoise où sa maison, chef d'oeuvre personnel[réf. nécessaire], se fait remarquer dans le voisinage. Il définit lui-même son art comme un « un art d'appropriation », déclarant :
« Je cherche systématiquement à signer tout ce qui ne l'a pas été. Je crois que l'art est dans l'intention et qu'il suffit de signer. Je signe donc : les trous, les boîtes mystères, les coups de pied, Dieu, les poules, etc. Je vais être très jaloux de Manzoni qui signe la merde et qui me volera l'idée des sculptures vivantes ».


En février 2010, il décide de soutenir la candidature d'André Aschieri alors tête de liste Europe Écologie pour le département des Alpes Maritimes sur la liste de Laurence Vichnievsky